Tissus et vêtements chez les écrivains au XIXe siècle
Publication avec le soutien du CELIS
Ouvrage collectif publié sous la direction d'Alain Montandon
Habits, vêtements et costumes sont des phénomènes visibles aux significations multiples : sociales, économiques, politiques, psychologiques, esthétiques… Les apparences font l’univers visible du monde social. Elles sont l’objet de jugements, de stéréotypes, d’images mentales, de fantasmes. Elles varient suivant les modes et les représentations qui les génèrent et les modèlent. Aussi les écrivains du XIXe siècle plus particulièrement, attachés à représenter avec réalisme la société, sont-ils partie prenante de ce monde d’étoffes et de tissus aux formes, textures et couleurs multiples, laboratoire de leur création romanesque et poétique. Aussi au théâtre comme dans le roman la panoplie vestimentaire fait-elle miroiter ses pouvoirs socio-économiques comme ses multiples séductions. La couturière, la grisette, l’actrice, la danseuse et la bourgeoise sont entraînées par l’industrie textile, que ce soit chez Balzac, Zola, Flaubert, Proust, Baudelaire, Lorrain, Hugo, Gautier, Daudet, les Goncourt et quelques autres. La vestignomonie permet à l’écrivain de camper les personnages tout en en dévoilant les caractères tandis qu’à l’érotisme des robes s’ajoute le bruit des étoffes.
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DatesParu le 29 septembre 2015, Créé le 29 septembre 2015
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ÉditeurParis, Honoré Champion, coll. « Romantismes et modernités », 2015, 488 p.
ISBN : 9782745329349
Prix : 80,00 €
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