Garnier (1834), Le Poème de Myrza (1835), Mattea (1835)

in Fictions brèves : nouvelles, contes et fragments. 1834-1835. George Sand, Oeuvres complètes, Béatrice Didier (dir.)
 

Éditions critique par Jeanne Brunereau et Liliane Lascoux

Garnier
Garnier, jeune provincial de Lons-le-Saunier monte à Paris pour faire ses études. D’un caractère calme, dénué de fantaisie, il rêve de s’introduire dans la société parisienne. Sa maladresse, plus ostensible que réelle, devient le moyen de parvenir à ses fins.

Le Poème de Myrza
Dans cette fresque magistrale et fantastique, George Sand réinvente l’histoire de la Genèse et, a contrario du dogme, donne à la femme un rôle égal à celui de l’homme dans la création de l’humanité. Au IVe siècle à Césarée, Myrza, prophétesse et poétesse inspirée, non seulement bouscule l’orthodoxie et la doctrine du péché originel, fondamental de la condition humaine, mais expérimente un nouveau discours poétique qui échappe aux conventions métriques, édictées jusque-là, au profit d’une prosodie singulière.

Mattea
Avec Mattea, George Sand semble faire du Byron à la française, en proposant une fantaisie vénitienne dans la veine ouverte par Le Secrétaire intime où s’entremêlent ses propres voix dans la parodie romanesque du conte oriental autant que dans les confidences biaisées de l’autobiographie transposée.

Publication réalisée avec le soutien du CELIS

  • Dates
    Paru le 5 octobre 2018, Créé le 5 octobre 2018
  • Éditeur
    Paris, Honoré Champion, coll. "Textes de littérature moderne et contemporaine", 2018, 238 p.

    ISBN : 9782745347527
    Prix : 35, 00 euros