Correspondance Alexandre Vialatte — Henri Pourrat (1952-1959)
Le temps des chroniques
Correspondance Alexandre Vialatte — Henri Pourrat (1952-1959)
Le temps des chroniques
Janvier 1952 -Mai 1959
Ouvrage collectif publié sous la direction de Sylviane Coyault et Agnès Spiquel
Commencée en 1916, cette correspondance s’achève avec la mort de Pourrat, le 16 juillet 1959, à l’âge de 65 ans. Bien que Vialatte soit plus jeune, ils vivent tous deux ces années 1952-1959 sur un mode crépusculaire : ils se parlent beaucoup de maladies, de deuils, du temps qui passe. Ils s’inquiètent pour leurs proches : épouses et enfants qui deviennent adultes.
Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux – souvent auvergnats – où il quête une impossible sérénité.
Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand œuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l’empêche pas d’écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d’écrire. Vialatte, quant à lui, s’éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu’il passe à côté de l’essentiel, il est pourtant en train d’expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand œuvre à lui : les chroniques, qu’il poursuivra jusqu’à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confirme que, pour l’un et l’autre, l’essentiel aura bien été la quête de l’écriture.
Le lien vers l'éditeur : http://pubp.univ-bpclermont.fr/public/Fiche_produit.php?titre=Correspondance%20Alexandre%20Vialatte%20%E2%80%94%20Henri%20Pourrat%20(1952-1959)
Les lettres sont pleines des lieux où ils sont : Ambert et Le Vernet pour Henri Pourrat, grand marcheur attentif aux saisons ; pour Vialatte, Paris mais aussi les lieux – souvent auvergnats – où il quête une impossible sérénité.
Pourrat met toutes ses forces dans la poursuite du grand œuvre, Le Trésor des Contes, dont il parvient à terminer les treize tomes ; ce qui ne l’empêche pas d’écrire quelques autres ouvrages, mais pas les Mémoires que son ami, pourtant, le presse d’écrire. Vialatte, quant à lui, s’éparpille et ne mène à bien aucun des romans commencés. Il gagne sa vie avec des traductions et des articles. Persuadé qu’il passe à côté de l’essentiel, il est pourtant en train d’expérimenter ce qui deviendra, même sous une forme fragmentée, son grand œuvre à lui : les chroniques, qu’il poursuivra jusqu’à sa mort, en 1971. Ce dernier volume de leur correspondance confirme que, pour l’un et l’autre, l’essentiel aura bien été la quête de l’écriture.
Le lien vers l'éditeur : http://pubp.univ-bpclermont.fr/public/Fiche_produit.php?titre=Correspondance%20Alexandre%20Vialatte%20%E2%80%94%20Henri%20Pourrat%20(1952-1959)
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DatesCréé le 23 février 2022
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ÉditeurClermont-Ferrand, PUBP, coll. "Écritures de l'intime", mars 2022, 326 p.
ISBN papier : 978-2-38377-036-7
Prix : 23,00 euros
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